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Nos Idées Pour L'Économie

La Côte d’Ivoire, une puissance industrielle et digitale et une économie diversifiée, performante et nationale, et le grenier de l’Afrique de l’Ouest

PFI: Nos idées pour l'industrialisation de la Côte d'Ivoire.

L’Histoire et la Géographie nous enseignent que le développement économique est la clé de la prospérité, de la puissance et du progrès social.

La Côte d’Ivoire est un pays pauvre parce que son économie est sous-développée. L’économie ivoirienne n’a pas fondamentalement rompu avec « l’économie de plantation » léguée par la colonisation. Elle présente les caractéristiques suivantes :

Une économie de nature essentiellement agricole, peu industrialisée ;
La prédominance du secteur informel qui représente près de 90% de l’économie nationale ;
Une économie polarisée (à Abidjan) et une industrie peu compétitive concentrée autour de quelques grands groupes industriels ;
De nombreux obstacles, restrictions et pesanteurs à la concurrence et à la liberté du commerce et de l’industrie ;

« Si l’œuvre nationale (…) exige l’adhésion des esprits, elle implique évidemment que le pays en ait les moyens. Ce qu’il gagne grâce à ses ressources et à son travail. Ce que, sur son revenu total, il prélève par son budget, soit pour financer le fonctionnement de l’Etat qui le conduit, l’administre, lui rend la justice, le fait instruire, le défend, soit pour entretenir son activité, soit pour assister ses enfants dans les épreuves que l’évolution fait subir à la condition humaine, ce qu’il vaut (…) et par conséquent, ce qu’il pèse par rapport aux autres, telles sont les bases sur lesquelles se fondent nécessairement la puissance, l’influence, la grandeur » (Charles de Gaulle).

En l’occurrence, il s’agit de donner à la Côte d’Ivoire les moyens de ses ambitions politiques, diplomatiques, sociales et sécuritaires. Le Front populaire ivoirien entend assumer cette ambition pour faire de la Côte d’Ivoire « le Grenier de l’Afrique de l’Ouest, une Puissance industrielle et digitale, une économie diversifiée, compétitive et pourvoyeuse d’emplois ».

I- LA COTE D’IVOIRE, LE GRENIER DE L’AFRIQUE DE L’OUEST

L’Agriculture assure principalement l’alimentation des humains. Elle produit également l’alimentaion du bétail et un nombre important d’autres produits destinés à l’industrie et à l’habitat.

L’Agriculture ivoirienne n’assume que partiellement cette mission principale de nourrir le peuple. Elle s’est installée principalement dans l’économie de plantation pour approvisionner le marché international en produits de rente au détriment de l’agriculture vivrière et de la souveraineté alimentaire.

Le Front populaire ivoirien veut repenser la politique agricole pour faire de la Côte d’Ivoire le Grenier de l’Afrique de l’Ouest.

Le Programme « Grenier de l’Afrique de l’Ouest (GAO) » sera organisé autour de six (6) reformes structurelles de la politique agricole et de six (6) projets de développement des filières de productions vivrière, animale et halieutique.

Au plan structurel, il s’agira de :

  1. Moderniser le cadre juridique de la politique agricole pour recentrer l’Agriculture sur ses missions stratégiques afin d’assurer la souveraineté alimentaire du pays, d’accroître la contribution du secteur à la richesse nationale, à la lutte contre la pauvreté et à la cohésion sociale ;
  2. Professionnaliser et renforcer l’encadrement des acteurs du monde rural et structurer les filières agricoles ;
  3. Développer la recherche, promouvoir le secteur semencier et des noyaux de production animale et halieutique à fort potentiel génétique afin d’améliorer les rendements et de développer les productions ;
  4. Promouvoir des instruments de financement adaptés ;
  5. Moderniser les techniques et moyens de production à travers la mécanisation agricole, la maîtrise de l’eau et le développement de l’irrigation ;
  6. Développer la transformation, la conservation et le stockage pour lutter contre les pertes post-récoltes.

Les six (6) projets de développement des filières choisies pour assurer l’autosuffisance alimentaire du pays et nourrir l’Afrique de l’Ouest sont les suivants :

  1. La relance de la riziculture et de la production de maïs et de soja ;
  2. Le développement de la filière manioc-igname et banane plantain ;
  3. La relance de la filière fruitière et légumière (banane-ananas-papaye-mangue, autres fruits et légumes) ;
  4. La modernisation et la redynamisation de la production bovine et laitière, des ovins et caprins ;
  5. La relance de la filière porcine et la promotion des filières en développement ;
  6. La redynamisation de la pêche et de l’aquaculture.

II- POUR UNE PROSPERITE DURABLE, BATIR UNE PUISSANCE INDUSTRIELLE SUR LA REVOLUTION AGRICOLE, MINIERE ET DIGITALE DANS UNE ECONOMIE DIVERSIFIEE ET COMPETITIVE

La Côte d’Ivoire est la 8ème puissance industrielle en Afrique. L’industrie ivoirienne contribue à 25% au PIB. Elle est structurée en cinq (5) pôles d’activités :

L’agro-industrie (cacao, anacarde, café, coton, palmier à huile, hévéa, fruits et légumes, céréales, etc.)
Les industries d’extraction et de transformation des ressources naturelles non agricoles (mines, pétrole, gaz) ;
Les industries structurantes (chimie, fabrication de matériaux de construction, cimenterie, métallurgie, aciérie, etc.) ;
Les industries des produits de grande consommation (textile, vêtements, emballage, médicaments, plasturgie, etc.) ;
Les industries manufacturières légères (assemblage, ordinateurs, automobiles, équipements, etc.).

Le secteur industriel ivoirien est marqué par les caractéristiques suivantes :

Une industrie très concentrée en nature d’activité (énergie, extraction et agro-industrie) et en nombre d’acteurs clés ;
La faiblesse des activités d’assemblage et des secteurs manufacturiers structurants, ainsi que leur faible productivité ;
Les difficultés structurelles du secteur énergie-gaz du fait de sa structure nettement déficitaire ;
Des potentiels pétrolier et minier promoteurs insuffisamment exploités :
La faible performance du secteur Bâtiment et Travaux publics (BTP) due à la faiblesse des investissements, à l’inadaptation du cadre institutionnel et à l’environnement des affaires ;
Un potentiel considérable et une diversité agricole insuffisamment valorisés, et une certaine vétusté de l’appareil de production des agro-industries.

Le secteur industriel est en outre confronté à des problématiques structurelles transversales, lourdes dont :

L’environnement des affaires peu incitatif, notamment le coût des facteurs de production, l’approvisionnement en électricité, les difficultés logistiques et douanières, etc.
Le niveau élevé des taxes d’importation sur les intrants, les matières premières ainsi que l’équipement ;
L’accès très limité au crédit bancaire, en particulier pour les acteurs de petite taille ;
Les tensions foncières en milieu rural comme en milieu urbain ;
L’absence de données fiables propres à donner de la visibilité sur les marchés ;
L’inadéquation de la recherche scientifique et technologique, et la faible diffusion des résultats ;
Les problèmes de formation aux techniques de transformation ;

L’ambition du FPI est de bâtir une Puissance industrielle africaine sur la révolution agricole, minière et digitale dans une économie diversifiée et compétitive.

Cette ambition prend appui sur une stratégie dont les axes et orientations sectoriels sont les suivants :

Une puissance agro-industrielle continentale dans la transformation des matières premières des filières stratégiques et dans l’industrialisation stratégique des filières vivrières locales ;
Une plateforme de valorisation des ressources minières nationales et de logistique minière régionale ;
Un pôle énergétique régional pour garantir la satisfaction fiable et à moindre coût des besoins nationaux et pour l’exportation dans la sous-région ;
Une base d’assemblage sous-régionale à fort potentiel de croissance et d’emplois, pour le transport, la machinerie agricole, l’équipement et l’outillage industriel ;
Un volumineux parc de Petites et Moyennes Industries (PMI), intensives en main d’œuvre et compétitives, pour satisfaire la demande nationale et le marché mondial en biens de consommation ;
Une puissance exportatrice fondée sur la performance des chaînes de valeurs, la compétitivité et la diversification des produits et des marchés.