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Nos Idées Militaires et Diplomatiques

La Côte d’Ivoire, un smart power (militaire et diplomatique) au service de la paix et de la sécurité nationale et internationale, de la souveraineté africaine, du progrès social et du rayonnement international

FPI: Nos Idées Militaires et Diplomatiques
FPI: Nos Idées Militaires et Diplomatiques

L’histoire et la science politique enseignent qu’une armée puissante et une diplomatie performante sont les fondements de la sécurité et de la souveraineté nationale, de la paix intérieure et extérieure, et du rayonnement international d’une Nation. En témoigne en Côte d’Ivoire, la crise de la rébellion armée de 2002 qui a conduit à la chute du régime de la Refondation en 2011.

I- FAIRE DE LA COTE D’IVOIRE UNE PUISSANCE REGIONALE EN MATIERE DE DEFENSE ET DE SECURITE

La Côte d’Ivoire est la première puissance économique en Afrique de l’Ouest, mais elle se classe au 23e rang en Afrique en termes de puissance militaire, selon le classement 2022 de Global Fire Power, derrière le Nigéria (4e), le Ghana (17e), le Mali (18e), le Niger (21e).

Ce décalage de puissance constitue un risque [politique] que le pays doit impérativement maitriser afin de préserver ses intérêts vitaux et de sécuriser son processus de développement.

Les actions de réforme et de réarmement des forces de défense et de sécurité, entreprises après la crise postélectorale de 2010-2011, n’ont pas été à la hauteur des menaces qui pèsent sur notre pays et des défis liés au contexte géopolitique.

Avec la dispersion de la puissance et la recomposition géopolitique auxquelles l’on assiste, le contexte international est devenu instable et incertain. Dans toutes les zones de conflit où elles ont été déployées, les missions de paix et de sécurité des Nations-Unies ont montré leurs limites. Incapables de mettre fin aux conflits, les populations locales réclament leur départ (Mali, RDC…).

Cette impuissance est partagée de façon générale par "les puissances" occidentales, en particulier la France. Les nombreuses opérations menées, notamment en Afrique de l’Ouest, par la France, seule ou dans le cadre des Nations-Unies (Epervier, Sangaris, Serval, Barkhane…) n’ont pas réussi à neutraliser les mouvements djihadistes qui se sont au contraire enracinés dans la zone sahélienne et progressent vers le sud, menaçant les Etats côtiers.

Dans plusieurs capital africaines, les populations pressent leurs dirigeants de reconsidérer les relations de coopérations avec l’ancienne puissance coloniale et de redéfinir leurs alliances stratégiques d’autant que le leadership occidental en Afrique et dans le monde est vivement contesté par des puissances émergentes (Chine) et par l’ambition de renouveau de la puissance Russe. (De nouveaux acteurs internationaux).

Un contexte d’incertitude qui met les pays africains face à leurs responsabilités en matière de défense et de sécurité. Face à l’incertitude au niveau international, la coopération sous-régionale est entravée par des rivalités idéologiques et des désaccords stratégiques et des initiatives parallèles.

L’initiative d’Accra (2017) qui réunit cinq Etats côtiers (benin, Togo, Ghana, Burkina Faso) et le G5 sahel créé en 2014 entre le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad combattent la même menace dans deux cadres différents confrontés aux mêmes défis de financement et de capacités opérationnelles.

L’affaire des 49 militaires ivoiriens arrêtés au Mali montre que tous les niveaux risquent de confrontation directe avec un Etat voisin sont à intégrer dans la vision stratégique.

Les conséquences économiques et sociales des migrations en direction du sud des populations sahélienne victimes de l’insécurité constitue un autre défi de sécurité nationale. Les risques d’infiltration de combattants djihadistes à la faveur de ces mouvements de population et de la perméabilité à l’influence islamiste de certaines communautés nationales sont une problématique à ne pas occulter, dans un pays où la cohésion sociale a été gravement endommagée par des conflits sociopolitiques récents.

Les organisations terroristes djihadistes sont la menace la plus immédiate et la plus pressante. Elles constituent un risque majeur dans la mesure où leur volonté est de détruire notre modèle de société radicalement opposé à leur matrice idéologique.

Notre stratégie de réponse doit tenir compte du caractère asymétrique de la menace (d’une part) et des opportunités de se doter en moyen inédit d’agression que lui offre les évolutions technologiques en matière d’armement (armes antichar, missile, drones, etc.) (d’autre part).

Notre ambition est de faire de la Côte d’Ivoire un Smart Power (militaire et diplomatique) au service de la sécurité et la prospérité nationale, de la souveraineté africaine et de la paix dans le monde.

Notre stratégie de puissance doit combiner en un ensemble harmonieux, la nécessité d’une armée puissante (Hard Power) avec des stratégies d’influence et d’anticipation (Soft Power) basées sur la social intelligence (partenariat avec des acteurs politiques, économiques, social, culturel et religieux, usage de la connaissance et des technologies de l’information et de la Communication) et la e-Diplomatie, pour construire un pouvoir intelligent (Smart Power).

  1. Une nouvelle stratégie de défense dans le cadre d’une nouvelle doctrine d’emploi des Forces ;
  2. Développer le Renseignement pour connaître, comprendre et anticiper ;
  3. Des Forces aériennes modernes et puissantes comme outils de dissuasion, de réaction rapide et massive et de protection ;
  4. Densifier l’Armée de Terre pour relever les défis de la masse, de l’efficacité et de la résilience ;
  5. Doter la Côte d’Ivoire d’une véritable Marine de guerre pour assurer la surveillance et la protection de ses intérêts stratégiques et garantir sa souveraineté en mer ;
  6. Consolider les missions de la Gendarmerie nationale, renforcer son maillage territorial et ses capacités opérationnelles ;
  7. Réorganiser, moderniser et renforcer la Police nationale pour garantir la sécurité des personnes, des biens et des Institutions ;
  8. Renforcer et déployer la Protection civile pour faire face efficacement aux menaces liées au changement climatique, aux crises sanitaires et aux risques industriels et liés aux Transports ;
  9. Réglementer et encadrer la Sécurité privée pour garantir l’autorité régalienne de l’Etat en matière de sécurité ;
  10. Réorganiser et renforcer la Police municipale pour renforcer la tranquillité et la sécurité publiques ;
  11. Développer l’industrie et les technologies de l’armement pour renforcer la souveraineté sécuritaire de la Côte d’Ivoire ;
  12. Développer la coopération internationale comme axe stratégique de la sécurité nationale.

II- LA COTE D’IVOIRE, UNE DIPLOMATIE DYNAMIQUE AU SERVICE DU PROGRES NATIONAL, DU RAYONNEMENT INTERNATIONAL ET D’UN NOUVEL ORDRE MONDIAL

Mais en ce 21e siècle, la puissance militaire ne suffit pas pour être une grande puissance. Elle peut être une malédiction si elle mène à une confiance excessive et à des stratégies inappropriées dans un contexte de globalisation et d’interdépendances. En témoigne "l’opération spéciale" de la Russie en Ukraine.

  1. Inscrire la diplomatie ivoirienne dans les grands enjeux africains et mondiaux :
    • La diplomatie ivoirienne au service d’un Nouvel ordre mondial ;
    • Contribuer à faire de la sous-région un espace de sécurité et de paix durable ;
    • Faire de la Côte d’Ivoire le moteur de l’intégration sous-régionale et un acteur majeur de l’Unité africaine.
  2. La diplomatie ivoirienne au service du développement national :
    • Développer l’éco-diplomatie ;
    • Renforcer le réseau diplomatique et les moyens de l’Administration et des Chancelleries ;
    • Valoriser le rôle de la diaspora.