Un aperçu du programme politique du Front Populaire Ivoirien...
LA RENAISSANCE D’UNE NATION POUR LE BONHEUR D’UN PEUPLE
Contexte et justification
La Côte d’Ivoire, notre pays est en crise dans un monde en crise.
Au plan International, nous vivons un tournant de l’histoire de l’humanité. La fin de cinq (5) siècles de domination occidentale et la disparition de la puissance, l’émergence de nombreux défis d’ordre planétaire (le climat, les maladies, le terrorisme …) et l’accélération du processus de mondialisation.
Le monde bouge et le monde change, sur tous les continents et dans toutes les directions :
Quel modèle socio-économique et quel positionnement géostratégique des Etats-Unis pour demeurer une puissance de référence dans le monde. Montée (en puissance et en nombre) des pays émergents et des puissances moyennes dans le monde.
Crise politiques et sécuritaires en Afrique liées à l’éveil des consciences dans un contexte de mauvaise gouvernance et de vulnérabilités politiques, d’inégalités et de précarités sociales, et d’expansion du terrorisme djihadiste.
Après plus de trente ans de crise sociopolitique qui ont culminés avec les tragiques évènements de la crise postélectorale de 2010-2011 et de la désobéissance civile de 2020.
La Côte d’Ivoire est un pays en crise :
Notre pays est malade, notre pays est en crise, mais l’espérance, cette attente confiante en un avenir meilleur sommeille dans le cœur de chaque Ivoirien :
Nous avons choisi de répondre au drame que vit notre pays en traçant au peuple une nouvelle voie, la voie de la Renaissance.
La Renaissance est une vision renouvelée du monde, de l’Afrique et de notre pays la Côte d’Ivoire.
Elle est une manière nouvelle de vivre les rapports avec nos concitoyens dans leurs diversités régionales, ethniques, religieuse, socioprofessionnelle, etc. Une solidarité fraternelle et généreuse, et un engagement sincère et patriotique en faveur de leur émancipation, de leur épanouissement et de l’unité nationale.
La Renaissance est une manière respectueuse et responsable de vivre les rapports avec les communautés étrangères et la communauté Internationale ; puisque la mondialisation est une réalité implacable que nous devons assumer avec lucidité et responsabilité ; puisque la solidarité des forces de progrès à travers le monde est un gage de succès de la lutte pour un monde plus humain ; et enfin, puisque l’hospitalité, l’accueil et les prévenances à l’égard de l’étranger sont au cœur de nos valeurs africaines.
La Renaissance, est un engagement pour la bonne gouvernance des affaires publiques et privées. Le décret que la corruption et la provocation sont une malédiction. La condamnation ferme et sans équivoque du népotisme, du clientélisme et du tribalisme.
La Renaissance est une socialisation de la parole, de la connaissance, de la raison critique et de la capacité de discernement au service de la bonne gouvernance de notre pays pour le bonheur de nos compatriotes et la grandeur de notre Nation.
Notre ambition est de "Fonder" une Nation africaine unie dans sa diversité socioculturelle, démocratique, rayonnante et ouverte sur le monde, et dont la prospérité est durable assise sur une infrastructure technique et technologique moderne, qui soutient une économie industrielle, nationale (compétitive), diversifiée et pourvoyeur d’emplois.
Cette ambition, cette vision est portée par six (6) piliers stratégiques : Les piliers de la renaissance.
- La Côte d’Ivoire, une Nation africaine, unie dans sa diversité socioculturelle et attachée à la justice.
- La Côte d’Ivoire, un smart power (militaire et diplomatique) au service de la paix et de la sécurité nationale et internationale, de la souveraineté africaine, du progrès social et du rayonnement international.
- La Côte d’Ivoire, une puissance industrielle et digitale et une économie diversifiée, performante et nationale, et le grenier de l’Afrique de l’Ouest.
- La Côte d’Ivoire, une infrastructure technique et technologique moderne, diversifiée pour la Renaissance économique et sociale.
- La Côte d’Ivoire, un pays de modernité sociale, un peuple de culture, de connaissance et de compétence scientifiques, techniques et technologique pour une Nation de créativité, d’abondance, d’excellence et de paix.
- La Côte d’Ivoire, une référence en matière écologique, de développement durable et de bien-être.
Les 6 piliers de la renaissance
Une nation africaine démocratique, unie dans sa diversité socioculturelle et attachée à la justice.
La crise en Côte d’Ivoire est d’abord celle de l’Etat-Nation et de ses institutions.
Héritage de la colonisation et imposé au pays à la fois par mimétisme juridique et institutionnel et pour accompagner l’autoritarisme politique, l’Etat ivoirien n’a pas permis de fonder une nation forte, (de bâtir une économie moderne) de produire des Institutions démocratiques () et de promouvoir une prospérité durable.
Confronté en 2002 aux atteintes à la sécurité Nationale et à l’intégrité du territoire et des Institutions de la République, l’Etat a failli à sa mission et plongé le pays dans une crise sans précédent.
Il a été souvent instrumentalisé dans sa mission d’application de la loi et de protection des droits des citoyens.
Aujourd’hui, l’Etat n’est pas l’incarnation de la volonté générale.
La faillite de l’Etat est la première cause de la mauvaise gouvernance, de la pauvreté et des inégalités, du désordre social.
L’histoire nous enseigne que l’Etat est au cœur de la grandeur et de la décadence des Nations. Pour la grandeur de la Côte d’Ivoire, notre ambition politique et institutionnelle est de :
I- UN NOUVEAU CONTRAT SOCIAL POUR LA RENAISSANCE :
Refonder l’État, moderniser les institutions et la gouvernance politique
- La 4ème République pour fonder un nouveau contrat social ;
- Moderniser et renforcer la représentation nationale pour consolider la démocratie ;
- Réformer le Conseil constitutionnel et la Commission électorale indépendante pour consolider la gouvernance politique ;
- Redynamiser les Inspections d’Etat pour renforcer la gouvernance économique et le suivi-évaluation des politiques publiques ;
- Réformer et moderniser l’administration publique ;
- Créer un Commissariat général à la compétitivité pour développer la culture du résultat et de la performance ;
- Développer la culture de la bonne gouvernance, changer les mentalités et lutter énergiquement contre la corruption et les biens mal acquis.
II- BATIR LA NATION ET FONDER LA PAIX SUR LA RECONCILIATION NATIONALE ET LA COHESION SOCIALE
- Renforcer le dialogue politique pour consolider le processus de réconciliation nationale ;
- Promouvoir l’intégration nationale pour consolider la cohésion sociale ;
- Identifier toute la population et moderniser l’état civil ;
- Encadrer l’immigration et le séjour des étrangers ;
- Promouvoir une laïcité positive et bienveillante pour consolider la cohésion sociale ;
- Lutter vigoureusement contre la crise des valeurs et la dégradation des mœurs ;
- Opérationnaliser le service civique national pour développer le volontariat, le bénévolat et l’esprit civique.
III- APPROFONDIR LA DECENTRALISATION ET REGIONALISER LE PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL
- Adopter la loi organique sur la réforme de l’Etat ;
- Réformer le cadre juridique de la décentralisation en application du principe de subsidiarité ;
- Mettre en place des instruments de financement de collectivités locales pour l’émergence de pôles économiques régionaux, le développement de la vie locale et la création d’emplois ;
- Démocratiser la gouvernance territoriale et promouvoir la responsabilité sociétale des entreprises dans le développement des territoires ;
- Moderniser l’administration des collectivités locales et l’exercice de la tutelle ;
- Renforcer la déconcentration administrative.
La Côte d’Ivoire, un smart power (militaire et diplomatique) au service de la paix et de la sécurité nationale et internationale, de la souveraineté africaine, du progrès social et du rayonnement international
L’histoire et la science politique enseignent qu’une armée puissante et une diplomatie performante sont les fondements de la sécurité et de la souveraineté nationale, de la paix intérieure et extérieure, et du rayonnement international d’une Nation. En témoigne en Côte d’Ivoire, la crise de la rébellion armée de 2002 qui a conduit à la chute du régime de la Refondation en 2011.
I- FAIRE DE LA COTE D’IVOIRE UNE PUISSANCE REGIONALE EN MATIERE DE DEFENSE ET DE SECURITE
La Côte d’Ivoire est la première puissance économique en Afrique de l’Ouest, mais elle se classe au 23e rang en Afrique en termes de puissance militaire, selon le classement 2022 de Global Fire Power, derrière le Nigéria (4e), le Ghana (17e), le Mali (18e), le Niger (21e).
Ce décalage de puissance constitue un risque [politique] que le pays doit impérativement maitriser afin de préserver ses intérêts vitaux et de sécuriser son processus de développement.
Les actions de réforme et de réarmement des forces de défense et de sécurité, entreprises après la crise postélectorale de 2010-2011, n’ont pas été à la hauteur des menaces qui pèsent sur notre pays et des défis liés au contexte géopolitique.
Avec la dispersion de la puissance et la recomposition géopolitique auxquelles l’on assiste, le contexte international est devenu instable et incertain. Dans toutes les zones de conflit où elles ont été déployées, les missions de paix et de sécurité des Nations-Unies ont montré leurs limites. Incapables de mettre fin aux conflits, les populations locales réclament leur départ (Mali, RDC…).
Cette impuissance est partagée de façon générale par “les puissances” occidentales, en particulier la France. Les nombreuses opérations menées, notamment en Afrique de l’Ouest, par la France, seule ou dans le cadre des Nations-Unies (Epervier, Sangaris, Serval, Barkhane…) n’ont pas réussi à neutraliser les mouvements djihadistes qui se sont au contraire enracinés dans la zone sahélienne et progressent vers le sud, menaçant les Etats côtiers.
Dans plusieurs capital africaines, les populations pressent leurs dirigeants de reconsidérer les relations de coopérations avec l’ancienne puissance coloniale et de redéfinir leurs alliances stratégiques d’autant que le leadership occidental en Afrique et dans le monde est vivement contesté par des puissances émergentes (Chine) et par l’ambition de renouveau de la puissance Russe. (De nouveaux acteurs internationaux).
Un contexte d’incertitude qui met les pays africains face à leurs responsabilités en matière de défense et de sécurité. Face à l’incertitude au niveau international, la coopération sous-régionale est entravée par des rivalités idéologiques et des désaccords stratégiques et des initiatives parallèles.
L’initiative d’Accra (2017) qui réunit cinq Etats côtiers (benin, Togo, Ghana, Burkina Faso) et le G5 sahel créé en 2014 entre le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad combattent la même menace dans deux cadres différents confrontés aux mêmes défis de financement et de capacités opérationnelles.
L’affaire des 49 militaires ivoiriens arrêtés au Mali montre que tous les niveaux risquent de confrontation directe avec un Etat voisin sont à intégrer dans la vision stratégique.
Les conséquences économiques et sociales des migrations en direction du sud des populations sahélienne victimes de l’insécurité constitue un autre défi de sécurité nationale. Les risques d’infiltration de combattants djihadistes à la faveur de ces mouvements de population et de la perméabilité à l’influence islamiste de certaines communautés nationales sont une problématique à ne pas occulter, dans un pays où la cohésion sociale a été gravement endommagée par des conflits sociopolitiques récents.
Les organisations terroristes djihadistes sont la menace la plus immédiate et la plus pressante. Elles constituent un risque majeur dans la mesure où leur volonté est de détruire notre modèle de société radicalement opposé à leur matrice idéologique.
Notre stratégie de réponse doit tenir compte du caractère asymétrique de la menace (d’une part) et des opportunités de se doter en moyen inédit d’agression que lui offre les évolutions technologiques en matière d’armement (armes antichar, missile, drones, etc.) (d’autre part).
Notre ambition est de faire de la Côte d’Ivoire un Smart Power (militaire et diplomatique) au service de la sécurité et la prospérité nationale, de la souveraineté africaine et de la paix dans le monde.
Notre stratégie de puissance doit combiner en un ensemble harmonieux, la nécessité d’une armée puissante (Hard Power) avec des stratégies d’influence et d’anticipation (Soft Power) basées sur la social intelligence (partenariat avec des acteurs politiques, économiques, social, culturel et religieux, usage de la connaissance et des technologies de l’information et de la Communication) et la e-Diplomatie, pour construire un pouvoir intelligent (Smart Power).
- Une nouvelle stratégie de défense dans le cadre d’une nouvelle doctrine d’emploi des Forces ;
- Développer le Renseignement pour connaître, comprendre et anticiper ;
- Des Forces aériennes modernes et puissantes comme outils de dissuasion, de réaction rapide et massive et de protection ;
- Densifier l’Armée de Terre pour relever les défis de la masse, de l’efficacité et de la résilience ;
- Doter la Côte d’Ivoire d’une véritable Marine de guerre pour assurer la surveillance et la protection de ses intérêts stratégiques et garantir sa souveraineté en mer ;
- Consolider les missions de la Gendarmerie nationale, renforcer son maillage territorial et ses capacités opérationnelles ;
- Réorganiser, moderniser et renforcer la Police nationale pour garantir la sécurité des personnes, des biens et des Institutions ;
- Renforcer et déployer la Protection civile pour faire face efficacement aux menaces liées au changement climatique, aux crises sanitaires et aux risques industriels et liés aux Transports ;
- Réglementer et encadrer la Sécurité privée pour garantir l’autorité régalienne de l’Etat en matière de sécurité ;
- Réorganiser et renforcer la Police municipale pour renforcer la tranquillité et la sécurité publiques ;
- Développer l’industrie et les technologies de l’armement pour renforcer la souveraineté sécuritaire de la Côte d’Ivoire ;
- Développer la coopération internationale comme axe stratégique de la sécurité nationale.
II- LA COTE D’IVOIRE, UNE DIPLOMATIE DYNAMIQUE AU SERVICE DU PROGRES NATIONAL, DU RAYONNEMENT INTERNATIONAL ET D’UN NOUVEL ORDRE MONDIAL
Mais en ce 21e siècle, la puissance militaire ne suffit pas pour être une grande puissance. Elle peut être une malédiction si elle mène à une confiance excessive et à des stratégies inappropriées dans un contexte de globalisation et d’interdépendances. En témoigne “l’opération spéciale” de la Russie en Ukraine.
- Inscrire la diplomatie ivoirienne dans les grands enjeux africains et mondiaux :
- La diplomatie ivoirienne au service d’un Nouvel ordre mondial ;
- Contribuer à faire de la sous-région un espace de sécurité et de paix durable ;
- Faire de la Côte d’Ivoire le moteur de l’intégration sous-régionale et un acteur majeur de l’Unité africaine.
- La diplomatie ivoirienne au service du développement national :
- Développer l’éco-diplomatie ;
- Renforcer le réseau diplomatique et les moyens de l’Administration et des Chancelleries ;
- Valoriser le rôle de la diaspora.
La Côte d’Ivoire, une puissance industrielle et digitale et une économie diversifiée, performante et nationale, et le grenier de l’Afrique de l’Ouest.
L’Histoire et la Géographie nous enseignent que le développement économique est la clé de la prospérité, de la puissance et du progrès social.
La Côte d’Ivoire est un pays pauvre parce que son économie est sous-développée. L’économie ivoirienne n’a pas fondamentalement rompu avec « l’économie de plantation » léguée par la colonisation. Elle présente les caractéristiques suivantes :
« Si l’œuvre nationale (…) exige l’adhésion des esprits, elle implique évidemment que le pays en ait les moyens. Ce qu’il gagne grâce à ses ressources et à son travail. Ce que, sur son revenu total, il prélève par son budget, soit pour financer le fonctionnement de l’Etat qui le conduit, l’administre, lui rend la justice, le fait instruire, le défend, soit pour entretenir son activité, soit pour assister ses enfants dans les épreuves que l’évolution fait subir à la condition humaine, ce qu’il vaut (…) et par conséquent, ce qu’il pèse par rapport aux autres, telles sont les bases sur lesquelles se fondent nécessairement la puissance, l’influence, la grandeur » (Charles de Gaulle).
En l’occurrence, il s’agit de donner à la Côte d’Ivoire les moyens de ses ambitions politiques, diplomatiques, sociales et sécuritaires. Le Front populaire ivoirien entend assumer cette ambition pour faire de la Côte d’Ivoire « le Grenier de l’Afrique de l’Ouest, une Puissance industrielle et digitale, une économie diversifiée, compétitive et pourvoyeuse d’emplois ».
I- LA COTE D’IVOIRE, LE GRENIER DE L’AFRIQUE DE L’OUEST
L’Agriculture assure principalement l’alimentation des humains. Elle produit également l’alimentation du bétail et un nombre important d’autres produits destinés à l’industrie et à l’habitat.
L’Agriculture ivoirienne n’assume que partiellement cette mission principale de nourrir le peuple. Elle s’est installée principalement dans l’économie de plantation pour approvisionner le marché international en produits de rente au détriment de l’agriculture vivrière et de la souveraineté alimentaire.
Le Front populaire ivoirien veut repenser la politique agricole pour faire de la Côte d’Ivoire le Grenier de l’Afrique de l’Ouest.
Le Programme « Grenier de l’Afrique de l’Ouest (GAO) » sera organisé autour de six (6) reformes structurelles de la politique agricole et de six (6) projets de développement des filières de productions vivrière, animale et halieutique.
Au plan structurel, il s’agira de :
- Moderniser le cadre juridique de la politique agricole pour recentrer l’Agriculture sur ses missions stratégiques afin d’assurer la souveraineté alimentaire du pays, d’accroître la contribution du secteur à la richesse nationale, à la lutte contre la pauvreté et à la cohésion sociale ;
- Professionnaliser et renforcer l’encadrement des acteurs du monde rural et structurer les filières agricoles ;
- Développer la recherche, promouvoir le secteur semencier et des noyaux de production animale et halieutique à fort potentiel génétique afin d’améliorer les rendements et de développer les productions ;
- Promouvoir des instruments de financement adaptés ;
- Moderniser les techniques et moyens de production à travers la mécanisation agricole, la maîtrise de l’eau et le développement de l’irrigation ;
- Développer la transformation, la conservation et le stockage pour lutter contre les pertes post-récoltes.
Les six (6) projets de développement des filières choisies pour assurer l’autosuffisance alimentaire du pays et nourrir l’Afrique de l’Ouest sont les suivants :
- La relance de la riziculture et de la production de maïs et de soja ;
- Le développement de la filière manioc-igname et banane plantain ;
- La relance de la filière fruitière et légumière (banane-ananas-papaye-mangue, autres fruits et légumes) ;
- La modernisation et la redynamisation de la production bovine et laitière, des ovins et caprins ;
- La relance de la filière porcine et la promotion des filières en développement ;
- La redynamisation de la pêche et de l’aquaculture.
II- POUR UNE PROSPERITE DURABLE, BATIR UNE PUISSANCE INDUSTRIELLE SUR LA REVOLUTION AGRICOLE, MINIERE ET DIGITALE DANS UNE ECONOMIE DIVERSIFIEE ET COMPETITIVE
La Côte d’Ivoire est la 8ème puissance industrielle en Afrique. L’industrie ivoirienne contribue à 25% au PIB. Elle est structurée en cinq (5) pôles d’activités :
Le secteur industriel ivoirien est marqué par les caractéristiques suivantes :
Le secteur industriel est en outre confronté à des problématiques structurelles transversales, lourdes dont :
L’ambition du FPI est de bâtir une Puissance industrielle africaine sur la révolution agricole, minière et digitale dans une économie diversifiée et compétitive.
Cette ambition prend appui sur une stratégie dont les axes et orientations sectoriels sont les suivants :